SORTIE DE PISTE

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PREAMBULE

« Sortie de Piste » est un roman de pure fiction dans lequel évoluent des personnages fictifs imaginés librement par l’auteur dans une époque inspirée de la réalité.

Il ne prétend pas retracer directement les évènements historiques dans leur intégralité, néanmoins beaucoup de faits sont réels.

N.D.A

EXTRAIT

 » Quinze jours plus tard ce fut le grand prix d’Allemagne, le 28 juillet… au Nürburgring. Circuit qualifié d’un des plus exigeants, il fut inauguré en 1927, très long, mesurant 22,810 kms pour la partie utilisée depuis 1929, la Nordscheife. Il alterne entre lignes droites rapides et portions sinueuses. Parsemé de reliefs vertigineux, il fait la part belle au pilotage extrême avec un point culminant à 620 m et 320 m pour le point le plus bas. « 

 » C’est après le virage de Brünnchen, que les choses se gâtèrent. Tony et Gabriel accéléraient roue dans roue à quelques centimètres de distance et formaient ainsi un ballet semi-aquatique et aérien par moment sur la piste encore détrempée par les pluies tombées lors des dernières heures. Les glissades se faisaient en parfaite harmonie. Puis vint la longue ligne droite du Döttinger Höhe où les bolides étaient lâchés au maximum de vitesse, Tony fit un léger aquaplaning sur une flaque d’eau restante, la Delahaye fit un écart de quelques centimètres avant que Tony ne la remette sur sa trajectoire correcte, ce qui par voie de conséquence engendra une légère « touchette » des roues avant des deux voitures. Gabriel fut instantanément déséquilibré et perdit le contrôle de la Lagonda qui avala l’herbe du bas-côté, glissant sur sa lancée, elle percuta une clôture qu’elle embarqua. Les barbelés qui la composaient s’incrustèrent dans les bras et le visage de Gabriel. La voiture avait ralenti et le pauvre Gabriel sentit que l’enchevêtrement de fer incrusté lui labourant les chairs, eut raison de lui,  ainsi que la résistance de la tonne d’acier qui ne demandait qu’à s’arrêter. Finalement ce fut dans un mur en pierres sèches, qu’elle s’immobilisa éternellement. Le choc avait gravement détruit le moteur et tous les organes adjacents. Une fuite de carburant vint s’ajouter au drame et une étincelle surgit de nulle part vint embraser l’ensemble.

Tony avait lourdement freiné en remarquant l’accident dans ses rétroviseurs… Embarqué par l’inertie, il n’avait d’autre solution que de refaire un tour complet avant de rejoindre le lieu du drame. Alors, il ré-accéléra à fond.

Son cerveau était en pleine ébullition et il se dépêchait de parcourir les 22 kilomètres qui le séparaient de Gabriel, en espérant que les secours seraient déjà opérationnels sur place.

Lorsqu’il arriva à proximité, un drapeau rouge était en place et il n’eut d’autre choix que de se plier aux injonctions des commissaires de piste. Au loin, une épaisse fumée noirâtre s’élevait dans le ciel brumeux. Sans nouvelles de Gabriel outre que ce maudit nuage de mort qui flottait dans l’atmosphère, il avait besoin d’être rassuré et pour la première fois, se sentit mal à l’aise dans son petit costume de pilote ridicule. Il voulait retrouver son apparence féminine qui lui manquait en pareille circonstance.

CRITIQUES

 

Salut Phil

Dans l’ensemble j’adore!!! Je n’ai eu aucun problème à le relire plusieurs fois.
Tu écris très facilement ton écriture est fluide et on vit avec tes personnages.
Ce que j’aurais aimé mais ça c’est personnel c’est que tu développes plus le caractère des  personnages principaux
je m’explique: J’ai beaucoup aimé le fait d’ajouter des faits historiques mais parfois je trouve qu’il y a trop de détails (dates) au détriment des pensées plus profondes des personnages. Et le suivant promet aussi…. je me réjouis de le lire !  🙂

(CHANTAL WALSCHAERTS)

VIDEO DE PRESENTATION

https://youtu.be/t-aUcu2NCBg

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